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Suel statut adopter : sasu ou micro-entreprise ? – Guide complet

Comparaison de SASU et micro-entreprise

Atouts de l’auto-entrepreneur

Le statut de micro-entrepreneur attire beaucoup les nouveaux entrepreneurs. En 2023, il y a eu plus de 667 446 créations de micro-entreprises, selon l’INSEE. Les avantages sont nombreux et attrayants :

  • Formalités simplifiées et rapides pour démarrer.
  • Cotisations sociales peu élevées en fonction du chiffre d’affaires.
  • Obligations comptables limitées à un livre de recettes et un registre des achats.
  • Fiscalité avantageuse avec des abattements sur le chiffre d’affaires, option pour le prélèvement libératoire et une franchise en base de TVA.

Ce régime offre donc flexibilité, simplicité administrative et avantages fiscaux appréciables pour les entrepreneurs débutants.

Bénéfices de la SASU

La SASU plaît beaucoup aux porteurs de projets car elle offre une grande flexibilité. Voici les principaux avantages :

– L’associé unique a une totale liberté pour organiser son entreprise.
– Pas de limitation de chiffre d’affaires, parfait pour développer l’activité.
– Une meilleure protection sociale pour le dirigeant.
– Responsabilité limitée au capital social.
– Possibilité d’embaucher des salariés.

Différences entre auto-entrepreneur et SASU

Caractéristiques de la SASU

La SASU est une forme de société par actions simplifiée avec un associé unique. Contrairement à une micro-entreprise, la SASU est une entité distincte de son propriétaire, possédant un capital social et dirigée par un Président.

Caractéristiques de l’auto-entreprise

La micro-entreprise se différencie de la SASU car elle est liée à l’entrepreneur individuel qui l’a créée. C’est un régime simplifié offrant des avantages fiscaux et sociaux, avec des formalités de création allégées. Pour être sous ce régime, il faut respecter des plafonds de chiffre d’affaires annuel spécifiques selon le type d’activité : 188 700 € pour les ventes, et 77 700 € pour les services et activités libérales.

Différences entre SASU et micro-entreprise

Fonctionnement original

Une SASU nécessite des statuts pour encadrer son fonctionnement, tandis qu’en tant qu’auto-entrepreneur, aucune rédaction de statuts n’est requise. En tant que seul associé d’une SASU, les décisions prises doivent être consignées dans un registre. En revanche, en tant qu’auto-entrepreneur, vous jouissez d’une plus grande liberté organisationnelle et opérationnelle.

Impôt varié

En tant qu’auto-entrepreneur, vous déclarez votre chiffre d’affaires annuel dans votre déclaration de revenus. Vous bénéficiez d’un abattement fiscal avantageux selon le type d’activité :

– 71 % pour les activités d’achat ou vente de marchandises,
– 50 % pour les activités commerciales et artisanales BIC,
– 34 % pour les activités libérales BNC.

Vous pouvez choisir le prélèvement libératoire pour payer mensuellement vos impôts sur le revenu et cotisations sociales. Ce système varie selon l’activité avec des taux allant jusqu’à 2,2 %.

En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes exonéré de TVA si votre chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils. Pour la vente de marchandises, c’est 91 900 € et pour les services c’est 36 800 €.

La SASU est assujettie à l’impôt sur les sociétés à un taux normal de 25 %. Un taux réduit de 15 % peut s’appliquer sous conditions. Pendant ses cinq premières années, une SASU peut opter pour l’impôt sur le revenu dans certaines circonstances précises.

Un nouveau système de santé

En tant qu’auto-entrepreneur, vos cotisations sociales varient en fonction de votre activité :
– Pour l’achat ou la vente de marchandises, le taux est de 12,3 %.
– Si vous proposez des services (BIC) ou exercez une profession libérale avec la Cipav, le taux est de 21,2 %.
– Pour les services (BNC) ou les professions libérales affiliées à la SSI, il est de 21,1%.
– Enfin, pour la location de meublés touristiques, le taux appliqué est de 6%.

En revanche, en tant que Président d’une SASU, vous êtes intégré au régime général de la sécurité sociale. Cela signifie que vous avez les mêmes avantages qu’un salarié classique hormis l’éligibilité à l’assurance chômage.

Activités incompatibles

Certaines activités ne sont pas compatibles avec la SASU ou le statut d’auto-entrepreneur. Par exemple, les activités agricoles relevant de la mutualité sociale agricole (MSA) ne sont pas autorisées. De même, les professions libérales réglementées telles que les avocats, médecins et experts-comptables ne peuvent pas choisir ce régime. En ce qui concerne la SASU, certaines activités comme celles liées à la santé, aux assurances et aux débits de tabac sont également exclues. Il est essentiel de vérifier si votre domaine d’activité est compatible avec ces statuts avant de vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

  • Activités agricoles non autorisées
  • Professions libérales réglementées exclues
  • Activités incompatibles avec la SASU

Créer une SASU ou devenir micro-entrepreneur : quelles démarches ?

Lancement d’une petite entreprise

Pour se lancer en tant qu’auto-entrepreneur, il suffit de remplir un formulaire en ligne sur le site du Guichet unique. Vous devrez fournir quelques documents :

Copie de votre pièce d’identité valide.
Justificatif de domicile récent ou preuve d’occupation de votre adresse professionnelle.
– Une déclaration affirmant que vous n’avez pas été condamné et une attestation de filiation si vous exercez une activité commerciale ou artisanale.

La déclaration pour la microentreprise est gratuite et ne prend que peu de temps à compléter. C’est une démarche simple qui permet de débuter son activité rapidement dans des conditions légales établies.

Créer une SASU

La création d’une SASU demande plus de temps et d’argent que celle d’une micro-entreprise. Pour mettre en place une SASU, il faut rédiger les statuts, constituer le capital social, publier une annonce légale et créer un dossier pour l’immatriculation. La micro-entreprise convient pour débuter mais peut limiter la croissance due aux seuils de chiffre d’affaires. Si vous voulez développer votre activité, il peut être judicieux de transformer votre auto-entreprise en SASU en suivant quelques étapes telles que réaliser les démarches de création de la SASU et transférer le fonds de commerce.
Votre choix entre SASU et auto-entreprise dépendra du montant prévu du chiffre d’affaires, du désir de croissance rapide, du régime social souhaité en tant que chef d’entreprise et de la possibilité de déduire des charges. Posez-vous ces questions pour prendre la décision qui correspond le mieux à vos besoins professionnels.

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